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Escroqueries aux fausses offres d'emploi ou de stage, soyez vigilants

Publié le 13 avril 2022

Les chercheurs en cybersécurité constatent une recrudescence des tentatives d’hameçonnage qui ciblent particulièrement les étudiants, par le biais de fausses promesses d’emploi ou de stage. Alors, comment comprendre ces techniques et les anticiper ?

Escroqueries Offres Emploi et Stage - shutterstock_409344172
Escroqueries Offres Emploi et Stage - shutterstock_409344172


QU’EST-CE QU’UNE ARNAQUE À L’EMPLOI ?

Les escroqueries à l’emploi ou au stage sont essentiellement des fausses offres, qui permettent à l’escroc, quand vous y répondez, d’accéder à des informations personnelles ou à de l’argent.
Ces arnaques visent le plus souvent des offres d’emploi à temps partiel ou les offres de stage.



LES DIFFÉRENTS TYPES D’OFFRES FRAUDULEUSES

  • L’offre envoyée par mail : les faux employeurs envoient un courriel proposant une offre d’emploi qui semble légitime, avec souvent un nom authentique de société. Une fois que vous avez répondu, le recruteur vous demandera de lui transmettre des données personnelles, comme votre RIB, numéro de sécurité sociale, numéro de compte, …
  • L’offre demandant un paiement pour un guide, une formation ou un fichier : certaines offres d’emploi ou de stage vous encouragent à acheter un guide, à adhérer en payant un fichier ou à suivre une formation ou un stage payant. Ces méthodes vendues sont souvent illusoires et sont des prétextes pour vous soutirer de l’argent.
  • L’offre demandant de verser de l’argent en échange d’un contrat : lorsque vous répondez à une offre frauduleuse, le faux employeur vous demandera de verser de l’argent afin de créer votre contrat de travail.
  • L’offre demandant une petite somme en échange d’une plus grosse : certains escrocs vont tenter d’extorquer une petite somme d’argent en échange de la promesse de gains plus élevés. Ils vont par exemple envoyer à la personne un chèque sans provision de 2 000 € en lui demandant de reverser tout de suite 500 €, sous un faux prétexte. Le temps que la victime se rende compte que le chèque ne vaut rien, son argent aura déjà été débité.


COMMENT ÉVITER DE SE FAIRE PIÉGER ?

  • Méfiez-vous des offres douteuses d’emploi ou de stage nécessitant peu ou pas d’expérience avec des salaires élevés, des offres aux missions vagues, des propositions reçues sans avoir postulé et émanant d’une adresse mail gratuite ou personnelle.
  • Méfiez-vous des employeurs installés à l’étranger, qui vous contacte à des horaires atypiques, et des annonces pleines de fautes d’orthographe.
  • Ne transmettez jamais à un recruteur vos données personnelles tant que vous ne l’avez pas rencontré.
  • Lisez attentivement tous les documents pour lesquels on vous demande une signature.
  • Ne versez pas la moindre somme d’argent par compte bancaire, chèque, sur un portefeuille de crypto-monnaie ou par mandat cash, que ce soit pour la signature d’un contrat, une formation préalable à l’embauche ou des achats pour l’entreprise.
  • N’acceptez aucune rétribution de votre futur employeur tant que le contrat de travail n’est pas signé.
  • Assurez-vous de l’existence juridique de l’entreprise, le SIRET pour les entreprises françaises ou le DUNS.
  • Ne poursuivez pas une communication si vous doutez de la sincérité du recruteur, si celui-ci a des propos douteux ou est incapable d’expliquer le sens de son business model.
  • Installez des antivirus et pare-feu.


QUE FAIRE SI VOUS ÊTES VICTIME ?

  • Arrêtez immédiatement toutes relations avec le pseudo-recruteur.
  • Informez les organismes dont vous avez transmis des informations personnelles.
  • Informez votre banque et surveillez les opérations sur votre compte.
  • Conservez les preuves : numéros de téléphone, messages reçus, …
  • Informez l’organisme dont l’identité a été usurpée.
  • Signalez les faits sur la plateforme de signalement du ministère de l’Intérieur : PHAROS.
  • Déposez plainte.

Si vous recevez un message de ce type sur votre adresse UPEC, vous pouvez le signaler à rssi@u-pec.fr.