• International,
  • Orientation,
  • Stages,
  • Formation,

L’année de césure à l’étranger : le témoignage d’Emma

Publié le 5 avril 2018

Avant d’entamer son cursus universitaire, Emma Petit a effectué une année de césure en tant que fille au pair en Australie. Aujourd’hui en licence 1 Sciences de l’éducation à la Faculté de Sciences de l’éducation, Sciences sociales et Staps, l’étudiante revient sur son année à l’étranger et les bénéfices de cette expérience.

Pourquoi avez-vous choisi de faire une année de césure en Australie après l’obtention de votre Bac ?

J’ai obtenu un baccalauréat professionnel ASSP (Accompagnement Soin et Service à la Personne) au lycée Louise Michel à Champigny sur Marne. Après de nombreuses années entre les quatre murs de l’école, je souhaitais faire une « pause » avant de commencer le cursus universitaire. J’ai alors choisi de devenir fille au pair afin d’acquérir de l’expérience auprès d’enfants.


Pourquoi avoir choisi l’Australie ?

Parce que c’est loin ! L’Angleterre était ma première idée mais après réflexion je me suis rendue compte que ce pays est trop proche de la France. La tentation de retourner en France aurait été trop forte. Ma référente de l’association Fée Rêvée (agence de placement pour filles au pair) a évoqué son expérience en Australie. Alors je me suis dit : « Pourquoi pas moi ? »


Comment s'est passé votre séjour en Australie ?

Après 24 heures de voyage, j’ai rencontré ma famille d’accueil. Ils m’ont accueillie les bras ouverts et je suis restée chez eux pendant onze mois. J’avais la garde d’un petit garçon d’un an et demi. Je me suis adaptée rapidement au quotidien australien et j’ai rencontré des personnes formidables. Durant le dernier mois de mon visa, j’ai voyagé dans différents Etats australiens.


Quel a été votre rapport à la langue anglaise ?

Les débuts furent difficiles. Je comprenais très peu ce qu’ils me disaient. On parlait beaucoup avec les mains ! Au fil des semaines, j’ai acquis de plus en plus de vocabulaire et les conversations étaient plus fluides. L’accent australien est assez marqué mais je m’y suis habituée.


Quelles ont été vos premières impressions sur le milieu universitaire ?

L’environnement est très dépaysant ! Je dois d’une part me réadapter à mon pays d’origine et d’autre part m’habituer au quotidien universitaire.


Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ? La conseilleriez-vous à d’autres étudiant.e.s ?

Cette expérience a changé mon regard sur beaucoup de choses. Je conseille cette expérience à tou.te.s les étudiant.e.s qui souhaitent découvrir une autre culture, approfondir une langue et surtout se connaître soi-même.

> En savoir plus sur la faculté de Sciences de l’éducation, sciences sociales et STAPS